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Pierre Giquel

Pierre Giquel

2017
576 pages, dos carré cousu collé sous jaquette américaine.
Coédition éditions jannink / École des beaux-arts de Nantes

Sélection compilant 175 textes de l'écrivain, critique d'art et professeur à l'École des beaux-arts de Nantes, Pierre Giquel, Les Géographies irrégulières rendent compte pour la première fois de presque 35 ans d'une intense et foisonnante activité littéraire. Cette édition volumineuse comprend une jaquette dépliante recto-verso représentant deux aquarelles de Fabrice Hyber. Contributions de Fabrice Reymond et Pierre-Jean Galdin.


Format : 17 cm x 24 cm
ISBN 978-2-37229-033-3
Prix : 27 euros

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« Auteur d'une production qui se caractérise par ses multiples collaborations avec des artistes, les mots de Pierre Giquel se retrouvent aujourd'hui dans nombre d'œuvres plastiques, sonores ou chorégraphiques. Il a également écrit de nombreux textes pour des monographies d'artistes.
Construit sans hiérarchie des genres, ce livre de 600 pages, qui voit défiler les noms de 125 artistes, donne à voir le caractère nomade et singulier d'une position et d'une allure.
Organisé en neuf chapitres, avec des titres qui constituent autant de thématiques que de motifs, les textes suivent le fil d'une écriture qui ne s'arrête pas, préférant le modèle du parcours à celui de l'anthologie. Car si le terme de l'irrégularité est à entendre au sens musical, comme une idée de l'intermittence de l'activité, c'est qu'elle se place bien ici en regard d'une certaine critique dite “scientifique”, pour un commentateur de l'art qui se définit non sans malice comme “un accompagnateur, même mystique, plutôt qu'un analyste gelé”. Prétextes à une focale cultivant insolence et liberté de ton, revendiquant la variété et le goût de l'éclectisme, Les Géographies irrégulières dessinent l'histoire d'un point de vue.
Cette édition est le fruit d'un long et généreux compagnonnage avec les artistes, pour cette figure qui participa à la création de la revue Interlope, la curieuse au début des années 1990 et qui passa allègrement des colonnes de Art Press à celles de Ouest France au gré des humeurs et des saisons. Connu pour avoir incarné une relation ininterrompue et particulière, qu'il n'eût de cesse de tisser notamment à Nantes où il fut professeur à l'école des Beaux-Arts, entre les étudiants et les artistes, Pierre Giquel qui avoue volontiers que “la moquerie est une arme contre l'époque et ses morosités” ou que “vivre l'art, c'est comme incarner ses méandres et ses sauteries” fut aussi l'un des acteurs d'une scène dont il fut l'un des témoins.
Ses Géographies irrégulières retracent également la trajectoire d'une plume et d'un style qui se sont élaborés au fil du temps. En échos complices, l'ouvrage s'ouvre avec les préambules de Fabrice Reymond et de Pierre-Jean Galdin qui évoquent dès les premières pages la mesure de l'attitude. Autre écho : la jaquette américaine avec deux aquarelles de Fabrice Hyber sous une forme de paysage biographique.
Résonnant déjà à la manière d'un avertissement, il y a quelques années, l'écrivain avait écrit dans un article de la presse régionale, une phrase qui donne d'emblée le ton : “Je ne m'adresse pas à ceux que l'enthousiasme étrangle…”
Un défi lancé au lecteur, comme une signature solaire, une dédicace. »
Frédéric Emprou, directeur de la publication

“As he is the author of a production characterize by its multiple collaborations with artists, Pierre Giquel's words can nowadays be found within numerous plastic, acoustic or choregraphic works of art. He also wrote numerous texts for artists' monographs.
Built without any hierrachy of genres, this 600 pages book, in which the names of 125 artists are present, shows the mobile and singular nature of his position.
Organized in nine chapters which tittles are at the same time thematics and motives , the texts follow the thread of a writing which never stops, more as a journey than as an anthology. The term of irregularity is to be understood in its musical sense, as an idea of the intermittence of activity, because it is here placed in comparison to a kind of said as "scientific" criticism, for an art observer who defines himself not without mischief as "an accompanist, even mystic, more than a frozen analyst". Pretext to a focal which cultivates insolence and outspokenness, claiming for variety and a taste for eclecticsm, Les Géographies irrégulières draw the story of a point of view.
This publication is the result of a long and generous mentoring with artists, for this figure who took part in the creation of the review Interlope, la curieuse in the early 1990's and who merrily jumped from the Art Press columns to those of Ouest France, suiting both his moods and the seasons. He Pierre Giquel is known for having embodied an uninterrupted and particular relation, which he never stopped to forge, especially in Nantes where he has been teacher at the school of Fine Arts, between students and artists. He willingly admits that "mocking is a weapon against time and its moroseness" or that "living the art, it is just as embodied its windings and jumpings". He is as well an actor than a witness.
His Géographies irrégulières also redraw the path of a quill and style which were draw up over time. As conniving echos, the book opens itself with preambles by Fabrice Reymond and Pierre-Jean Galdin who evoke, from the first pages, the measure of the attitude. An other echo: the american dust cover with two Fabrice Hyber's watercolors forming a biographical landscape.
As a warning, a few years ago, the writer wrote, in an article for the regional press, a sentence which straightaway gives the tone: "I don't speak to those strangled by enthusiasm".
A lay down challenge for the reader, as a solar signature, a dedication.”
Frédéric Emprou, publication manager

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